vendredi 23 mai 2014

Sans commentaire



Je vais faire ma copieuse et reprendre à mon compte l'idée "billet à peu de frais" du No-comment qui circule un peu partout sur le net.
Parce que là je ne résiste pas:






Olga, si tu me regardes...
Et, Maman, quelque chose me dit que ça marche aussi pour ton gendre.
Ça marche pour tout le monde, en fait, y compris pour moi, un jour, peut être...  (mais pas tout de suite, hein, le plus tard possible!)

jeudi 22 mai 2014

La question


Il est des jours où notre esprit se perd dans des contrées inexplorées, là où règne le chaos, là où les questions restent sans réponse, là où le doute est roi. Une poussière dans un engrenage, juste une incertitude, une hésitation et les pensées s'entrechoquent, s'annihilent. Ne reste bientôt qu'un gouffre béant, des méandres de confusion. La flamme autrefois vive fait place à un souffle glacial. L'ignorance, l’incompréhension, une anomalie, juste un mauvais fonctionnement, une synapse rompue.
Quelle est la réponse? 

Mais pétard de pétard comment on fait un pprrr sur un clavier?   Comment traduire ce bruit si particulier et ultra classieux du pet labial qui signifie " j'sais pas" 
Je sais faire des pfff, des niak niak , des gné, des han, des ... mais je ne suis pas fichue de poser un (..) sur mon écran.
Prout, non!
pou, non plus
fbrrr, non non

sans compter que j'ai l'air maline à faire des sons ainsi avec ma bouche, joues gonflées d'air, air expulsé violemment nonchalamment, lèvres serrées mais juste suffisamment élastiques pour laisser passer le (..), tout ça pour essayer de capter la phonétique de la chose.
Nan parce que ça m'agace, je voudrais bien pouvoir répondre quand on me pose une question sur les réseaux sociaux et souvent, c'est ça ma réponse: le bruit, celui que je ne sais pas écrire. Bon passons.

Sinon je vous ai parlé de mon petit orteil qui a une tendance un peu excessive à vouloir flirter avec son voisin. Non? bin si vous avez deux minutes on peut en parler
  

mardi 20 mai 2014

quand l'amour prend un sens unique




Il ne t'aime plus. Il a décidé, il hésite, ne sait plus, ne veut plus parler, t'envoie des messages pour savoir où tu es, ce que tu fais, il faut que tu viennes, il faut que vous discutiez et puis il te prend dans ses bras pour te dire que ses bras là ne seront plus jamais les mêmes pour toi.

Et toi, toi, tu es anéantie, abasourdie, si triste, si pleine d'amour pour lui. Tu te raccroches à des lambeaux d'espoir. Tu veux croire que tu peux le retenir. Tu pardonnes tout. Ce n'est pas si grave. Tu peux l'aimer pour deux. Ensemble vous pourrez tout reconstruire. Tu vas te réveiller, ce n'est qu'un mauvais rêve. Mais pourquoi est ce si douloureux? Pourquoi as tu si mal? Tu as besoin de ses bras, encore un peu, tu es si bien quand il est là.


Et moi, moi, je ne suis pas là.
Je voudrais pouvoir te prendre dans mes bras, te dire que tout va bien se passer, qu'il suffit de souffler doucement sur la blessure pour que la douleur s'éloigne. Comme quand tu étais petite. 
Mais tu n'es plus une petite fille. 
Tu es une jeune femme magnifique et cette histoire est la vôtre. 
Vous seuls pouvez décider du chemin.
Un jour la douleur s'atténuera et finira pas disparaître. Comme elle l'a déjà fait pour d'autres peines, d'autres épreuves que tu pensais insurmontables. 
Un jour tu regarderas ces moments et tu t’apercevras que tu n'as gardé que les bons souvenirs.

Mais surtout, tu sais, que quoi qu'il arrive je suis là et je le serai toujours. 

When you wake up, visualize a happy thought. Take a breath in, and blow. Allow your worries for the day to be blown away by the positive thoughts for your day. Remember, "One positive thought in the morning can change your whole day




samedi 17 mai 2014

Mes hommes, le cinéma et moi

 A la maison, le cinéma c'est une affaire d'homme. 
3 hommes à la maison. 3 passionnés du 7éme art. 
Les acteurs, la musique, les réalisateurs, l'année de production...ils savent tout. Bref, je vis avec 3 répliques de Monsieur Cinéma. Des Pierre Tchernia en , ou plutôt Jacques Roulland si j'en juge par leur carrure.

Depuis très longtemps, mes hommes se font des toiles entre mecs, c'est leur truc père-fils ou frère-frère.  
Ce doit être génétique l'addiction aux films, et collé sur le chromosome Y chez nous
Ce qui est certain c'est qu'ils ne tiennent pas ça de moi. Je n'y connais rien. Je suis incapable de me souvenir du nom des acteurs ou de retenir le titre d'un film. Je peux passer une heure de projection à me demander Où est ce que je l'ai vu lui déjà? dans un film? chez Ruquier? dans une pub?  
Alors que je peux presque à coups sûr vous dire de qui est tel bouquin et comment s'appellent les protagonistes du roman et où se déroule l'action... heu non en fait, l'auteur, le titre peut être mais pour le reste tout porte à croire que j'ai une mémoire de poisson rouge. Par contre où et comment j'ai acheté le bouquin, là oui, bizarrement, souvent je sais. 

Mais eux c'est cinoche et pis c'est tout! Et pas que dans les salles obscures, Bin non ce ne serait pas drôle sinon. Ils poussent le vice jusqu'à aimer se faire une toile sur petit écran

Le plus vieux de mes 3 hommes a eu une période de collectionnite aiguë de DVD.
 Très pratique pour tout ce qui est anniversaire-fête-Noël-cadeaux divers. Pas d'idée cadeau, suffit d'offrir un DVD.
 Le seul hic était de trouver la pièce manquante. Bon en même temps, quand je n'avais pas le temps, ou pas l'envie de passer en revue les 453 jaquettes de film qui trônaient sous, sur, à coté, derrière, devant la télé pour dégoter The film, je pouvais toujours en prendre un au pif. La fameuse phrase accompagnatrice de l'arrachage de bolduc. "je crois que tu ne l'as pas celui là mon chéri, mais tu peux toujours l'échanger " avec le sourire faux cul du je-me-suis-pourtant-cassée-la-gnognotte-pour-trouver c'était imparable.
Et imparable aussi pour se taper des soirées DVD.

Et puis il y a eu l'arrivée des ordis à la maison. Forcément chacun le sien. Et forcément la filmagite ne s'est pas arrangée.
 Les jours de pluie, on dirait des chats planqués dans un placard. Chacun sa pièce, chacun roulé en boule devant chacun son écran, chacun son casque, chacun son film, chacun sa bulle.

Et puis, le dieu de la box a inventé le VOD.
le service de Vidéo à la demande. 
On n'est pas sorti de l'auberge. Enfin eux surtout. Pourquoi sortir alors que le saint Graal est là à portée de télécommande? 



J'aurais du me méfier quand j'ai vu ce truc dans le contrat, vidéo à la demande, plus de 1500 films...et merde!
Et comme par hasard il n'y jamais rien à la télé. J'ai beau dire " Si, si y'a ...Navarro sur la 34" eux répondent en chœur " on se fait un film!"
Et là commence un spectacle qui vaut son pesant de cacahuètes: Le choix du film.
 Âme sensible s'abstenir, ça peut durer des heures. Entre les "déjà vus", "oui mais on se le referait bien", "non", "peut être","bof", "pas mal", "ah oui oui" et autres critères fondamentaux. Toutes les bandes annonces y passent.
 Je crois que ça fait partie de leur plaisir.
 Mais alors moi, ça me gonfle, cette valse d'hésitations. 
Et pire, pour peu que le choix doive se faire en fonction de mon auguste présence, ça rajoute des critères bizarres:
  • Outre la classique catégorie déjà vu  Catégorie bien évidemment la plus répandue. Sur les 1000 films proposés sur la box, à peine la moitié qui vaillent le coup, et sur cette petite moitié, ils en ont déjà vu au moins les 3 quarts.
apparaissent des catégories "spécial maman"( maman c'est moi)


  •   Catégorie Quoi? tu ne l'as pas vu? Sous entendu: ce film est top, c'est inadmissible de ne pas le connaître. Nous ( eux donc, mes hommes) on l'a vu 15 fois mais on est prêt à se dévouer une 16 ème fois pour palier à ce pathétique néant culturel. 
  •  Catégorie film pour maman Sous entendu, film chiant! genre film français quoi! Oui oui ils sont très éclectiques dans leur choix, regardent tout, SAUF le genre de films qui à priori pourraient me plaire à moi. 
  • Catégorie ça va pas te plaire pourtant... catégorie vendeur de voitures, on suscite l'intérêt du client pour mieux l'embobiner, dans le but de lui vendre un truc plus cher
  • Catégorie celui là il est génial, ça te dit?  là c'est la catégorie faux cul, l’intérêt n'est pas forcément de savoir si le film peut ou pas me plaire, l'intérêt est surtout que eux ont une irrésistible envie de voir ce film 
  • Catégorie  Ah ça c'est un film qui devrait plaire à maman catégorie on ménage la chèvre et le chou, enfin surtout la chèvre.
Généralement de ce classement émanent deux ou trois sélectionnés mais l'affaire n'en est pas conclue pour autant. 
C'est reparti pour un tour, re-valse d'hésitations, re- visionnage de bandes annonces, re-consultation des critiques et re-interrogation bon, lequel tu veux voir?
Ce qui invariablement abouti à un j'men fiche, regardez celui que vous voulez de ma part. Moi, ça fait belle lurette que j'ai le nez collé sur mon ordi.
 3 heures passées à ergoter pour le choix d'un film , c'est trop pour moi. Je suis une fille perdue pour le cinoche d'aujourd'hui. Et c'est la faute de mes 3 cinéphiles.
Allez moi je vais me perdre sur la blogo, je vais bien trouver un billet sur les derniers films à voir.





dimanche 4 mai 2014

Je suis une sportive anonyme

Bonjour. Je me présente, la pingsheuse, mariée, 3 enfants, j'ai un problème avec le sport. Voilà c'est dit!

Le sport et moi c'est une histoire d'amour impossible. Un mauvais karaoké, une mauvaise play list.
Moi je voudrais qu'il me chante, donne moi ton corps baby, ton soul baby... ou Aimes moi, aimes moi encore plus fort... ou... toutouyoutou au pire.
 Et lui, il me hurle dans les oreilles Marre de cette nana là, marre de cette nana, j'étais bien mieux avant .... 
Non, vraiment on n'est pas à l'unisson tous les deux. La seule chanson sur laquelle on s'accorde c'est: On s'envisage, on se dévisage, mais jamais jamais un seul aime.

A sa décharge, je dois dire que je cumule un sacré paquet de handicap, et pas de ceux qui rapportent des points.
J'ai la coordination d'un crabe atteint de ciguatera..  
Quand je cours j'ai la grâce de l'hippopotame asthmatique
Et pour finir en sport j'ai la niaque de la méduse ballottée dans l'écume en bord de plage. 
C'est pas gagné!
Il me faut un plan d'attaque.
Et ce n'est pas sur pinterest que je vais trouver la motivation. Tous ces tableaux de bombasses tablettées, super boulées moi ça me colle le bourdon.

Peux pas rivaliser, je suis une méduse, moi.
 Et on n'a jamais vu une méduse devenir une sirène. Un poisson lune encore, ça passe, mais une méduse....

Nan, ce qu'il me faut c'est de la motivation décomplexante. Et vite! Parce que les méduses, une fois échouées sur la plage, bin c'est foutu, mort, flasque, spongieux.

Et voilà que Les sportives anonymes  me sont apparues.





 Un groupe de fofolles. Des méduses (oui y'en a d'autres, je ne suis pas toute seule), des gazelles, des chenilles, des lionnes, des dindes,  des vieilles carnes, des poulettes, des chauve souris... l'arche de Noé de la sportitude. 

On se motive, on se congratule, on se bidonne. 
Et moi j'ajoute une chanson à la play list 
We are the champions...we are the champions my friends...
 Et vous savez quoi ? Le sport, il chante avec moi.